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❖ Sujet: Animation #6 ❖ Écriture : ¡Vamos a la playa! Dim 22 Juil 2018 - 19:13
Animation #6 : ¡Vamos a la playa!
la plus belle plume des Gimmicks
Cet été nous avons décidé de miser sur une animation qui ne demande pas une grande présence de votre part : on a compris que vous préfériez le sable chaud et les sorbets de la plage... Difficile de nous mentir ! Nous vous offrons donc un petit concours d'écriture ! Mais ce dernier aura tout de même quelques particularités :
Le déroulement L'animation se déroulera en deux parties : ❖ du 23 juillet au 23 août : envoie des écrits par MP sur le compte Previously On. ❖ du 26 août au 9 septembre : présentation des écrits à tous les Gimmicks, de manière anonyme, afin d'élire le Récit de l’Été.
Les règles ❖ Proposer un écrit qui aura pour thème l'univers d'une série et l'été. ❖ Le récit ne devra pas faire plus de 100 lignes au maximum. Quant à son minimum, il devra être d'au moins 50 lignes (voir la règle ci-dessous). ❖ En effet, il vous faudra placer 12 mots obligatoires sur le thème de l'été : 6 mots de 1 à 50 lignes, et 6 mots de 51 à 100 lignes. ❖ Le récit devra être envoyé par MP à Previously On à l'aide du code ci-dessous. Les mots obligatoires devront être mis en évidence dans votre texte. ❖ Tous les Gimmicks peuvent participer, y compris le staff (modos comme admins, étant donné qu'il s'agira d'un vote final pour élire les gagnants).
Les points ❖ Il n'y a pas de team pour cette grande animation, il s'agit d'un concours individuel. ❖ Chaque membre participant à l'animation se verra attribuer 10 points, soit des points d'avance pour la prochaine animation. ❖ Le grand gagnant se verra décerner le titre de Récit de l’Été et gagnera un bonus de 50 points. Tandis que les deux autres plumes du podium gagneront un bonus de 40 points chacun.
les mots obligatoires
de 1 à 50 lignes : bouée licorne - thé glacé - banana split château de sable - faire trempette - vacances
de 51 à 100 lignes : sorbet citron - farniente - maillot de bain lunettes de soleil - coquillages - se dorer la pilule
Pour participer, remplir le code ci-dessous et l'envoyer à Previously On :
Code:
<c>Dans quel univers de série se situe mon récit ?</c> nom de la série ici. <c>Combien de lignes a mon récit ?</c> nombre de lignes ici. <c>Mon récit, avec les mots obligatoires mis en évidence :</c> récit par ici.
Dernière édition par Previously On le Sam 6 Oct 2018 - 18:28, édité 3 fois
Previously On
« Gimmick platinum »
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❖ Sujet: Re: Animation #6 ❖ Écriture : ¡Vamos a la playa! Lun 17 Sep 2018 - 20:37
Animation #6 : ¡VAMOS A LA PLAYA!
les résultats
Le concours d'écriture s'est achevé le 9 septembre dernier, la difficulté du récit n'était pas sans accros pour nos conteurs en herbe. Découvrez les résultats sans plus attendre !
les règles
❖ Proposer un écrit qui aura pour thème l'univers d'une série et l'été. ❖ Le récit ne devra pas faire plus de 100 lignes au maximum. Quant à son minimum, il devra être d'au moins 50 lignes (voir la règle ci-dessous). ❖ En effet, il vous faudra placer 12 mots obligatoires sur le thème de l'été : 6 mots de 1 à 50 lignes, et 6 mots de 51 à 100 lignes. ❖ Le récit devra être envoyé par MP à Previously On à l'aide du code ci-dessous. Les mots obligatoires devront être mis en évidence dans votre texte. ❖ Tous les Gimmicks peuvent participer, y compris le staff (modos comme admins, étant donné qu'il s'agira d'un vote final pour élire les gagnants).
Le déroulement L'animation se déroulera en deux parties : ❖ du 23 juillet au 23 août : envoie des écrits par MP sur le compte Previously On. ❖ du 26 août au 9 septembre : présentation des écrits à tous les Gimmicks, de manière anonyme, afin d'élire le Récit de l’Été.
les points
❖ Il n'y a pas de team pour cette grande animation, il s'agit d'un concours individuel. ❖ Chaque membre participant à l'animation se verra attribuer 10 points, soit des points d'avance pour la prochaine animation. ❖ Le grand gagnant se verra décerner le titre de Récit de l’Été et gagnera un bonus de 50 points. Tandis que les deux autres plumes du podium gagneront un bonus de 40 points chacun.
les récits
Lynelf:
Dans quel univers de série se situe mon récit ? Supernatural Combien de lignes a mon récit ? 79 Mon récit, avec les mots obligatoires mis en évidence :
La Groac'h de l'île Morris
Voilà trois ans que Bellah et Houarn parcouraient les États-Unis en quête d'aventures, de vérité et de paix pour les humains. Ces mêmes humains qui n'avaient aucunement connaissance du danger qui se terrait dans ses terres, des monstruosités qui couraient tous les pays et toutes les eaux, de leur vie qui ne tenait qu'à un minuscule fil que seules quelques exceptions arrivaient à maintenir intact. Parfois. Bellah et Houarn s'étaient fait la promesse de ne jamais abandonner avant de ne plus pouvoir courir ou avant de mourir. Si la première année, ils n'avaient chassé que pour se vanger, ils avaient fini par comprendre qu'ils endossaient maintenant un rôle qu'ils ne pourraient plus quitter. Pas s'ils voulaient continuer à pouvoir se regarder dans une glace sans avoir pitié d'eux, peur pour eux et peur pour tous ceux qui comptaient pour eux. Peu nombreux étaient les chasseurs qui réussisaient à quitter le métier seulement parce qu'ils le voulaient. Et finalement, Bellah et Houarn se disaient que c'était un mal pour un bien. Ils étaient prisonniers. Oui. Un peu. Ils avaient surtout un but. La certitude que ce qu'ils faisaient était nécessaire et bon. Ils devenaient peut-être ainsi les plus chanceux d'entre tous. Mais les deux amis savaient aussi profiter de chaque petit instant que leur offrait leurs incessants voyages. Comme celui-ci, près d'Atlanta. Par une chaleur à cuire des œufs sur le parbrise des voitures. Bellah sort de son SUV Lamborghini dernier cri auquel elle tient plus que tout. Offert par un gérant d'entreprise dont ils avaient sauvé l'enfant des mains d'une Stryge. Rares étaient les victimes qui remerciaient aussi chaleureusement et si Houarn avait d'abord refusé catégoriquement, l'enthousiasme de celle qu'il considérait comme sa sœur l'avait vaincu. - On dort ici avant d'aller sur l'île demain ? - Oui, il vaut mieux. Même s'il fait quand même très beau aujourd'hui, répond Bellah pensivement. Ils avaient effectivement revus les faits lors de leurs heures de routes interminables et s'étaient rendus compte que les personnes dont les disparitions leur avaient mis la puce à l'oreille disparaissaient presque uniquement lorsqu'il faisaient plus de 30°C. - On va profiter un peu du beau temps en attendant. L'attente étaient pire que tout, ils le savaient tous les deux. Et si l'île n'avait pas été aussi difficile d'accès, ils y seraient déjà. Mais Houarn savait aussi que les disparitions avaient surtout lieu l'après-midi et qu'il était déjà 18h, que risquer leurs vies pour sauver celles des victimes simplement parce qu'ils étaient impatients ne fonctionnait pas et qu'il fallait savoir être pragmatiques et intelligents. Ils étaient tout ça. Ils se faisaient confiance l'un l'autre, avaient appris de leurs erreurs. Et leur fougue ne resurgissaient que lorsqu'ils approchaient du but. - L'air ressemble aux vacances d'avant. Houarn sourit à la remarque de sa sœur. Elle disait vrai, l'odeur de l'océan et de la végation. Comme lorsqu'ils partaient faire des escapades dans la nuit. Avant que les monstres ne deviennent réalité et que le monde ne se révèle à eux sous son vrai jour. Et les yeux du chasseur pétillèrent tandis qu'il se souvint d'autre chose. - Tu veux un banana split ? Bellah rit et acquiesca vivement. - Avec un thé glacé ? Houarn lui fit un clin d’œil avant qu'ils ne proclament sur le même ton de conquérants : - En construisant un château de sable ! Aussitôt dit, aussitôt fait et les voilà sur la plage de sable noir aux côtés d'une bouée licorne jaune soleil voguant étrangement seule sur l'eau, à faire trempette comme si le temps s'était arrêté, en attente d'un lendemain bien moins joyeux et après avoir fait la discussion avec certains habitants qui leur avaient donné des indices primordiaux, sans qu'ils ne le sachent encore.
Le lendemain, Bellah et Houarn sont sur l'île dès 7h30, heure du premier bateau. Il fait déjà lourd, la température étant de 23°C. Ils font le tour de l'île en deux heures, sans rien voir de curieux et décident de longer à nouveau la seule plage accessible de l'île. - Ça y est. Il fait 30,5°C. Et toujours rien ni personne à l'horizon. Houarn regarde son amie, inquiet. Qu'il n'y ait rien peut vouloir dire qu'ils n'ont pas été assez vigilent. Qu'ils n'y ait personne peut vouloir dire qu'ils deviendront victimes à nouveau. - Attend. C'est pas la bouée licorne d'hier, ça ? Bellah tend le doigt vers l'océan et Houarn regarde au bout, soulevant ses lunettes de soleil pour y voir plus clair. Le jaune soleil de la bouée scintille doucement au loin. Et une barque les attend sagement sur le sable. Ils soupirent tous deux. Sachant très bien qu'ils vont vers l'ennemi et sachant aussi que c'est là leur meilleur moyen de l'attraper. - Allons-y. Bellah dirige doucement la barque vers la bouée, faisant attention à chaque détail sans savoir à quoi faire attention. Plus ils avancent, plus les poissons se font nombreux. Reviennent alors à eux les paroles de la grand-mère aux origines française qu'ils ont rencontré hier. La légende d'une créature qui séduit et transforment les hommes en poissons afin d'aspirer leur jeunesse et rester éternellement belle. - Une Groac'h, souffle la jeune fille, la peur pour son ami s'accentuant considérablement. Au même moment, Houarn touche la bouée du bout des doigts. La barque se fait alors entraîner vers les profondeurs des eaux sans que les chasseurs avertis ne puissent y faire quoi que ce soit. Quelques secondes plus tard, ils atterrissent sur une mer de coquillages, aux pieds d'une femme dont le charisme les éblouit tous deux et dont le sourire leur fond le cœur. Mais la Groac'h n'a d'yeux que pour Bellah et Bellah n'a d'yeux que pour la Groac'h. Celle-ci donne un sorbet citron sorti de nulle part à Houarn sans même le regarder. - Attend ton tour. Et la Groac'h se déshabille pour se retrouver en maillot de bain. Et Bellah ne sait plus comment respirer. Et Houarn se dit qu'il devrait se dorer la pilule un peu, pour avoir une peau bronzée comme aime la fée des eaux. Le chasseur se livre donc aux douceurs du farniente tandis qu'à ses côtés son amie se rapproche irrémédiablement vers sa mort. La Groac'h se penche doucement vers Bellah et caresse son visage du bout des doigts. - Embrasse-moi.
Reedenstein.:
Dans quel univers de série se situe mon récit ? Fear the Walking Dead Combien de lignes a mon récit ? 110 Mon récit, avec les mots obligatoires mis en évidence :
Farewell, Mia.
La Californie. Notre destination pour les vacances avant que la fin du monde ne s'invite d'elle-même à notre voyage. Nous laissions derrière nous la très surnommée ville pluvieuse. La pluie avait d'ailleurs désertée la métropole depuis quelques semaines en cette période estivale, mais nous préférions le soleil brûlant de la Californie. Los Angeles. J'avais eu l'occasion de m'y rendre quelques fois déjà, je rendais le plus souvent possible visite à ma meilleure amie. Elle avait décidé de suivre des études dans le domaine du cinéma. Un rêve complètement fou, mais j'admirais sa forte volonté de mener à bien ses propres désirs. Elle était extrêmement douée et je me plaisais toujours à lui dire qu'elle ferait une actrice du tonnerre. Que, bien assez tôt, son nom serait reconnu dans le monde entier et qu'elle monterait bien assez vite les marches à Cannes. Cela la gênait toujours un peu, mais je me plaisais de voir ses yeux briller à cette idée. Et c'était donc cette comédienne en herbe, que j'allais voir une nouvelle fois à l'autre bout de la Côte Ouest. Mais je n'y allais pas seule cette fois-ci. Mon frère jumeau avait décidé de se joindre à l'aventure, les plages de sables chauds sous le soleil aride l'avaient toujours intrigué, et j'étais plus que ravie de l'emmener avec moi. Plus que tout, c'était son désir de pouvoir longer ces plages à l'ombre des palmiers, un skateboard bien fixé à la plante de ses pieds. Déguster un banana split face à un océan d'un bleu les plus pur, et les rayons du soleil venant lui caresser la peau. De céder à mes caprices et de faire avec sa petite sœur un château de sable, comme nous en avions l'habitude lorsque nous étions gamins, et que les parents nous emmenaient au lac pour le weekend. Un sourire se dessinait au coin de mes lèvres tandis que la voix dans l'avion me sort de mes souvenirs. Nous allons bientôt atterrir.
En sortant de l'avion, l'air étouffant de la Californie du Sud nous heurte de plein fouet. Le bonheur. Je lève la tête vers le ciel et ferme les yeux, profitant un petit instant de la lumière et de la chaleur sur ma peau. Je communique un grand sourire à mon frère qui me le rend, il est content d'être là, les vacances commencent. Nous récupérons nos bagages et nous dirigeons d'un pas précipité vers la sortie de l'aéroport. Je laisse le plaisir à mon frère de choisir notre taxi. Une fois nos valises dans le coffre, et notre destination annoncée au chauffeur, nous débutons notre chemin jusqu'à chez ma meilleure amie. Les fenêtres grandes ouvertes et les cheveux au vent, l'air iodé se faisant doucement ressentir jusqu'à notre arrivée dans les bouchons. Nous sommes pressés d'en finir avec ce voyage, mais il faut prendre notre mal en patience. A cuire sur mon siège de voiture, je me prends à rêver d'un délicieux thé glacé pour me désaltérer. Servi dans un grand verre et avec des glaçons, une paille et une déco en parasol plantés dans le verre, comme pour ne pas oublier qu'on est en vacances. Le must serait d'ailleurs qu'il me soit servi au bord de la piscine. Ma meilleure amie n'en a pas, l'étudiante qu'elle est n'a bien évidemment pas les moyens de s'offrir une maison avec piscine. Mais certaines de ses connaissances ont ce privilège, et j'espère alors qu'il sera possible d'en profiter, histoire de faire un peu trempette. L'océan c'est vraiment chouette, et ça fait rêver, mais je crois me souvenir que les soirées au bord de la piscine ont aussi leur petit charme.
Finalement, les heures ont défilé et la voiture du taxi n'a pas avancé d'un pouce. Chose inhabituelle selon notre chauffeur. Ce dernier essaye alors d'allumer la radio, elle grésille. En fait, toutes les fréquences semblent indisponibles alors Josh, notre aimable chauffeur de taxi, décide de laisser tomber. Autour de nous, les gens continuent de plus en plus à descendre de leurs véhicules. Des petits groupes se forment et des expressions inquiètes commencent à se lire sur les visages. Mon frère entreprend finalement de sortir de la voiture afin d'aller questionner un groupe de six personnes qui discute un peu plus loin. Il revient de sa petite expédition avec quelques mots-clefs qui reviennent apparemment au fil des discussions. Des mots tels que "panique", "folie", "bouée licorne", "contamination". Je me mets à rire devant cette annonce incongrue et décide d'appeler ma meilleure amie pour la prévenir de notre délai. Seulement, mon téléphone n'a plus de réseau. Après ma demande, celui de mon frère et celui de Josh non plus. Mais les dernières news reçues m'interpellent. La photo illustre un homme au teint plutôt grisâtre et aux yeux à première vue jaunâtres. Il est vêtu d'un maillot de bain seulement et porte autour de sa taille... une bouée licorne. Voyant ma tête sans doute déconfite face à ce que je lis, mon frère me prends mon téléphone, remonte ses lunettes de soleil sur sa tête et tente de lire à haute voix : "Un vent d'apocalypse souffle sur la Cité des Anges en cet après-midi du 21 juillet. Des individus ont aperçu ce qui leur semblait être un mort-vivant cramponné à sa bouée licorne. Croyant d'abord à un canular, deux amis se sont vite rendu compte que la situation était des plus sérieuses en s'approchant de l'homme en question. Ils décrivent la scène : "des yeux jaunes et les vaisseaux qui ressortent, du sang qui a coulé depuis sa bouche sur son menton et son torse, une peau froide, comme morte, une odeur nauséabonde et une espèce de grognement, de râle...". L'homme à la bouée licorne n'est apparemment pas le seul. La population parle d'un virus qui se propage à grande vitesse parmi les habitants. Le gouvernement conseille de regagner les domiciles et de rester enfermer chez-soi jusqu'à nouvel ordre.". Mon frère n'a pas le temps de lever le regard vers moi que Josh a déjà quitté son taxi pour courir dans le sens inverse de la marche. Nous deux, nous sortons de la voiture, nous dirigeons instinctivement vers le coffre pour prendre nos valises, et débutons notre marche vers la ville à travers les véhicules et les gens en panique. Ne devons retrouver ma meilleure amie. [...]
[...] Le froid me saisit et me sort de mon sommeil, le feu ne brûle plus. Mon frère devait monter la garde mais je remarque qu'il a fini par s'endormir. J'entreprends de rallumer le feu et m'en vais réveiller doucement mon jumeau afin d'échanger notre tour de garde. Et tandis qu'il part s'allonger bien au chaud, je pars m'asseoir à l'entrée de notre refuge pour la nuit. Je commence à triturer le sable à l'aide d'un bâton, machinalement à la recherche de coquillages. Je soupire en pensant à ce nouveau monde qui s'offre à nous. Si on peut encore l'appeler un "monde". Les vacances sont loin désormais, nous qui étions venu avec pour seul mot d'ordre : farniente, tout cela n'existe plus. Un peu plus d'une semaine s'est écoulé depuis notre arrivée à Los Angeles. Hier soir nous avons trouvé un abri dans une falaise. Il reste encore beaucoup de survivants dans les recoins de la Cité des Anges. Mais encore aucune trace de ma meilleure amie. Pendant les premiers jours nous avons fouillé son quartier résidentiel, en vain. Demain, il est prévu d'aller faire un tour dans le quartier où elle étudiait. Je n'ose imaginer quel spectacle l'université aura à nous offrir. Le décor de la métropole est complètement chaotique. Des cadavres jonchent les rues, où les véhicules ont aussi été abandonnés. Les rues commerçantes ont leur vitrines brisées, certaines maisons aussi ont leur fenêtres cassées. Des feux subsistent encore à certains endroits de la ville. Les morts dévorent les vivants, des cris de peur et de douleur transpercent bien souvent nos tympans ; et il n'est pas rare de faire des rencontres infortunes.
Le jour se lève finalement, et avec mon frère nous prenons la route de l'université. Nous quittons la plage où il restent des traces de la population qui, à une autre époque, venait ici pour se dorer la pilule. Transats et parasols sont tous sans-dessus-dessous. Certaines guitounes de marchands de glace sont encore debout, sur l'écriteau de celle-ci, on arrive même encore à lire "sorbet citron". Mais nous continuons notre périple. Heureusement, aucune mauvaise rencontre ce matin, et nous arrivons à l'université. Nous fouillons les bâtiments à la recherche du théâtre. Pour moi, c'est un peu mon dernier espoir de retrouver ma meilleure amie. Avec mon frère, on entreprend d'explorer chaque recoin. Rien. Encore rien. Toujours rien. Jamais rien. Nous nous asseyons finalement dans la salle face à la scène. Et je confie une nouvelle fois à mon frère que nous ne la retrouverons jamais, mais celui-ci déborde tout de même d'espoir et d'optimisme. Tout le contraire de moi. Soudain, un spot s'allume puis s’éteint. Il s'allume et s’éteint de nouveau. Puis une nouvelle fois. Nous nous retournons tous deux vers le local technique qui surplombe la salle, une silhouette essaye de retenir notre attention. Alors on se met à courir, à gravir les marches deux par deux avant de tomber nez à nez avec trois morts. Le couloir n'est pas large et le palier ne nous laisse pas une grande marge de manœuvre. La personne piégée à l'intérieur du local nous appelle à l'aide, ce n'est pas la voix de Mia. Je me jette sur les morts, elle se doit d'être dans ce local. Heureusement que mon frère était là avec moi pour braver ma stupidité. Une fois les morts achevés, mon frère défonce la porte du local à coups de pieds bien placés. Je m'engouffre dans la pièce, mais cette fois-ci c'est de moi qu'émane le cri. Mia est allongée au sol, un poignard encore enfoncé dans le crâne. Mon frère essaye de m'épargner le spectacle, mais il est déjà trop tard. Et tandis qu'il me sert fort dans ses bras, les larmes retenues depuis plus d'une semaine coulent sur mes joues, des larmes de peur, des larmes de tristesse, des larmes de colère.
❖ Résultats du concours de l'Eté.
1. La Groac'h de l'île Morris #1 (Lynelf) : 4 votes 2. Farewell, Mia. #1 (Reedenstein.) : 4 votes
Avec une égalité pour les deux participantes, on déroge quelque peu à la règle initiale : nous avons alors deux storytellers. Chaque participant reçoit un total de 10 points. Les deux storytellers reçoivent un bonus de 50 points.
❖ Un badge est attribué spécialement aux deux storytellers.
. J'ai pu écrire : 8440 scripts depuis mon arrivée, le : 14/01/2017 PO coins : : 36
SNEAK PEAK OF ME SERIES THAT I LOVE : BELOVED CHARACTERS : I SHIP IT :
❖ Sujet: Re: Animation #6 ❖ Écriture : ¡Vamos a la playa! Mar 18 Sep 2018 - 20:19
Congrats Glendoline @Lynelf, j'ai beaucoup aimé ton récit. Je pensais pas que tu aurais pris SPN mais c'était très sympathique à lire en tout cas .
❖ ❖ ❖
sorry, is that a stupid question?
do you have a dream? ◊ no, i just... no one's never really asked me that before. a decent job. a wife, family. a house that feels nothing like the one i grew up in. — is that a stupid answer?
Lynelf
« Everyone's a whore, we just sell different parts of ourselves. »
. J'ai pu écrire : 4541 scripts depuis mon arrivée, le : 15/01/2017 PO coins : : 0
SNEAK PEAK OF ME SERIES THAT I LOVE : BELOVED CHARACTERS : I SHIP IT :
❖ Sujet: Re: Animation #6 ❖ Écriture : ¡Vamos a la playa! Mar 18 Sep 2018 - 20:36
;a; Merci et congrats à toi aussi J'avoue que je me doutais un peu que c'était toi avec ce petit contexte à la FTWD :3 On ressentait bien l'ambiance, j'ai beaucoup aimé
Il y avait plein de fautes dans le mien par contre, j'en ai honte franchement
❖ ❖ ❖
Forever Rain
If I could kiss the whole world so hard, would someone welcome me?
Team . Fastest team alive .
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❖ Sujet: Re: Animation #6 ❖ Écriture : ¡Vamos a la playa!